Combien de fois n’avons-nous rien vu de ce qui se tramait de vivant dans un lieu ? Probablement chaque jour, c’est notre héritage culturel, notre socialisation qui nous a fait ainsi « Avec ce livre, le philosophe et naturaliste Baptiste Morizot nous invite à reconsidérer notre vision du monde. L’humain a en effet, décidé que les 10 Millions d’espèces, qui sont nos parentes, constituent ce que l’on a appelé « la nature ». Soit un décor, un espace où l’on peut extraire des ressources… Une séparation avec ces espèces qui, pourtant, fait partie de notre histoire (puisque nous avons co-évolué avec ces dernières) et qui crée les conditions d’habitabilité de notre planète. Mais nous ne les voyons plus.

« La crise écologique est d’abord une crise de nos relations productives aux milieux vivants (…). Mais c’est aussi une crise de nos relations collectives et existentielles, de nos branchements et de nos affiliations aux vivants”.

Baptiste Morizot

Ce que l’on retient :

Pourquoi le lire ?

« Manières d’être vivant » est une formule qui a vocation à faire sentir ce paradoxe fondateur de partage d’ascendance commune. Nous le savons, mais nous ne le ressentons pas. […] Une fleur est littéralement un parent et simultanément elle peut être un Alien. Le grand enjeu est de pouvoir penser cette ascendance commune, ce partage et cette différence prodigieuse.”.

« Manières d’être vivant ». Un livre de Baptiste Morizot, publié en 2020 aux éditions Actes Sud – Collection Mondes sauvages